Ann Jyou Kan

Ann Jyou Kan, Le Cercle d'Aikido Parisien

T.K. Chiba Senseï dans une lettre du 09 février 2007 a donné le nom « ANN JYOU KAN » à notre dojo. Il traduit cela en anglais par « a house of peace and prosperity », soit en français « une maison de paix et de prospérité ». Nous comprenons ce nom comme la vocation, le projet à la fois de notre pratique l'aikido et de notre lieu. C'est le "coeur de notre voie". 

"Le Cercle d'Aikido Parisien" association loi 1901 chargée de développer l'aikido à travers l'enseignement de Anne Ducouret shidoin est membre fondateur du Birankai France.

Il est également cofondateur du DOJO-ECOLE de l'Est Parisien

Il est membre de l'OMS 20e et de la FFAB.

 

K. Chiba sensei, uké Anne Ducouret godan

Avec l'aikido, il s'agit avant tout de viser l'humain en dépliant des possibles avec attention et conscience. Grâce à la pratique martiale un chemin prend forme, un art de vivre se constitue. Conformément à l'enseignement de T.K. Chiba Sensei, deux autres pratiques sont étudiées le Iai batto ho (voie du sabre) et l'assise (pratique de centrage). La pratique structure et anime une école.

La relation enseignant-élève est le point d’appui essentiel de la transmission
quel que soit le niveau de l’enseignant et de l’élève. Ce qui est essentiel c'est la relation.

 

A travers la pratique dans l'école une tranformation opère suivants quatre axes.

Un savoir-être : l’humain se vit dans une globalité, "le corps comme point de départ d'action et de réflexion". Il s'agit tout autant de développer le potentiel de l’individu que son savoir-vivre avec les autres. Les nombreux évènements que nous organisons permettent l'expression de tout un chacun et les échanges. Nous sommes responsable de notre dojo, devons l'entretenir, accueillir les nouveaux venus... Notre dojo est ouvert sur la collectivié avec ses partenariat avec la Mairie du 20e, l'association Jeunesse Feu Vert, le Centre social "Archipélia" Lorsque nous participons à des évènements extérieurs nous le faisons en tant que membre d'un dojo et nous nous assurons du bien-être de chacun. 

Un savoir-faire : le pratiquant évolue du débutant vers le pratiquant confirmé, rencontre les experts. La régularité dans les cours est la base de cette progression. Les nombreux stages proposés permettent d'accélérer les processus d'intégration des corporelles et techniques. Un programme est spécifiquement mis en place pour  la formation des ceintures noires (yudanshas) et la certification des enseignants (fukushidoin).

Une maturation qui correspond aux passages de l’enfance vers l’âge adulte en passant par l’adolescence mais aussi à la durée nécessaire à l'apprentissage, à l'incorporation des spécificités de l'art martial. Les jeunes après accord de l'enseignante peuvent s'intégrer aux cours des plus avancés.

Un ancrage et une expansion : le pratiquant à partir de son dojo ancré dans l’Est Parisien voyage et peut suivre des stages intensifs et spécifiques dans d'autres structures. Pour cela, il s’assure auprès de son enseignant référent des règles de conduite à suivre dans les autres lieux d’accueil, il se fait recommander.

 

 

« ANN JYOU KAN » le nom japonais de notre dojo

Cette référence à l’origine culturelle de notre pratique peut se comprendre aussi comme la reconnaissance de notre part, de l’écart, de la différence d’angle qui nous est nécessaire dans cette étude des valeurs universelles véhiculées par l’aïkido et plus globalement par les budos. 

ANN peut se prononcer phonétiquement comme mon prénom « anne » et d’autre part il signifie la paix en japonais. C’est-à-dire que dans notre langage en tant que prénom il symbolise l’énergie qui est propre à l’individu, alors que le nom renvoie à la notion de filiation à une famille. Dans ce cadre, je l’entends comme l’élan singulier à l’initiative de ce dojo, alors que ce qui fait son identité émerge au fur et à mesure du partage quotidien.

La paix aujourd’hui dans notre monde semble une utopie, un état inaccessible pour nos sociétés et dans nos rapports aux autres. Cette recherche de la paix ne rejoint-elle pas l’intention de O’Senseï lorsqu’il nous a transmis cette pratique qu’il appela aïkido ?

A notre échelle, n’est-ce pas l’apaisement nécessaire pour qu’un équilibre dynamique puisse se créer, se développer et prospérer, « le JYOU ».
La maison « KAN », un espace où l’on peut se laisser traverser par nos conflits, les apaiser pour approfondir notre richesse intérieure et participer aux échanges.